Retour à la liste des articles
Sean Connery, le seul, le vrai, l’unique (on joue ici sur sa « rivalité » avec Roger Moore, l’autre James Bond de l’époque), authenticité pour Ella Fiztgerald ou Bette Davis qui fume sa clope et boit son whisky bourbon on the rocks… Dans un autre registre, Orson Welles pose avec sa fille, on est là dans l’héritage et la transmission…
Plus près de nous il y a Bill Murray, dans « Lost in Translation » il interprète « Bob Harris » un acteur sur le déclin à court de fric qui vient poser pour les publicités des whiskies Suntory. Ce film romantique sera malgré lui le déclencheur de l’engouement mondial pour les whiskies japonais, engendrant (pour notre malheur) une pénurie des single malts nippons millésimés sans précédent.
Aujourd’hui Jim Beam fait appel à Léonardo di Caprio qui devient l’ambassadeur de cette marque de whisky Bourbon au pays du soleil levant. Les nouvelles technologies relayées par les réseaux sociaux et leurs millions de followers décuplent la diffusion tous azimuts de ces icônes en « likant » leurs images à tour de clics.
Mieux, des partenariats se créent avec, à la clé, des enjeux financiers astronomiques : Le footballeur David Beckham qui lance avec Diageo le « Haig Club » un whisky single grain, ou Diddy, le richissime rappeur qui gagne plus d’argent avec « sa » vodka Cîroc (encore Diageo) qu’avec sa musique.
La célébrité ne fait pas tout, il y a quand même quelques revers comme ceux de Donald Trump, qui s’est pris un râteau en lançant une vodka « T » (comme Trump) tout en fanfaronnant dans les médias en se présentant comme un buveur… d’eau invétéré !
Foin de toute cette agitation boursière et médiatique, redescendons sur Terre pour déguster entre amis, ou en amoureux heureux et anonymes, un bourbon de derrière les fagots, un Woodford Reserve double maturation par exemple, bercé ce soir par « Rebel Rebel » de feu Bowie, star immortelle, s’il en est.